Les hommes froids

Collectif d’auteurs – Patricia RICORDEL – Anaël VERDIER – Justine OBS – Éric COSTA – Oluf EMI – Sébastien DEMAN – Catherine MARQUEZE – Florence RIVIERES – Gus GUS. Iggybook. Nouvelles. 2018. 9781980890102

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Iggybook
Patricia RICORDEL

4ème de couverture
Qui sont ces hommes ? Pourquoi sont-ils froids ? De quelle froideur parle-t-on ? Pourquoi ne parle-t-on pas des femmes ?
Ce sont les questions qui surgissent à la lecture de ce titre. Ce sont aussi celles qui ont animé les auteurs des textes que vous découvrirez dans ce recueil.
9 auteurs, 9 interprétations d’un thème qui, on le verra, est né du presque hasard.
Séducteurs, plantigrades, statues, pantins, soldats, robots, politiciens invités, guerriers nordiques, les hommes froids de ce recueil nous emportent dans des mondes et des genres aussi variés que leurs auteurs.
Mais froideur n’est pas glace. Elle est, paradoxalement peut-être, le véhicule d’une chaleur de cœur, de la passion, de l’enthousiasme. La curiosité domine, à la lecture de ces nouvelles.
À chaque nouveau texte, le lecteur se demande où il sera emporté, pour quel monde il embarquera, et quelles aventures il y vivra.
C’est le fruit du hasard ou presque qui réunit les 9 auteurs de cette anthologie.
Patricia RICORDEL, créatrice du Festival Virtuel de La Nouvelle, fait appel à quelques auteurs pour participer à cet événement qui a lieu chaque année sur son blog durant la période estivale.
Anaël VERDIER, le parrain de la 2ème édition, fera également appel à quelques auteurs de sa connaissance, dont Éric COSTA qui dans un premier temps écrira “Les hommes froids”. Hélas, son histoire ne respecte pas la charte du Festival. C’est alors qu’Anaël a l’idée de cette anthologie, qui aura pour thème le titre de la fameuse nouvelle.
N’oubliez pas de vous couvrir…
Tous les gains sont reversés à l’association “Maison des Parents de l’Océan Indien”. Pour en savoir plus sur cette association, voici un lien vers le site : https://www.mpoi.fr

Un tombeau sur l’île Rouge

Jean Ély CHAB. J.C. Lattès / Le Masque – Masque Poche. Roman policier. 2018. 9782702448946

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J.C. Lattès / Le Masque
Jean Ély CHAB

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4ème de couverture
– Qu’est-ce qu’il y a dans ton goni ?
– Un tas d’os. Une ride plissa le front de la cantinière.
– Des ossements humains, précisa le jeune flic. Il écarta les rebords du sac. Mamabé lorgna son contenu, puis revint s’asseoir sur son tabouret. Elle enfourna deux gros beignets à la banane, mâchouilla un instant la pâte avant de l’interroger, la bouche pleine :
– Ils sont combien là-dedans ? Monza ne fut pas surpris par son attitude, calme et solide. La cantinière n’avait pas l’épiderme trop sensible.
– Un seul.
À Ambotemena, petit village au sud de Madagascar, un tombeau a été profané. Les os ont été retrouvés dans une décharge, une trentaine de kilomètres plus loin. Alors que le jeune inspecteur Monza est chargé de les ramener à bon port, il comprend qu’une jeune femme a déjà été accusée à tort. Commence alors une enquête délicate, pas vraiment validée par ses supérieurs. Mais l’inspecteur n’a qu’une seule question en tête : qui peut être assez tordu pour oser voler des ossements humains et manquer ainsi de respect aux ancêtres ?

Symboles de l’Etat aux Comores – Zemila zahe Daula ya Komori

Ahmed DANIEL. Al Ahdal. Poésie. 2018. 9781980980445

4ème de couverture
Il s’agit d’une poésie comorienne en langue arabe qu’on entend chanter pendant des noces dans les villes comme Wani (Ouani), Mutsamudu, Domoni et Moya… à Anjouan et aussi à Mtsangadua, côte nord de Mayotte. Nombreux sont ceux qui connaissent ces chants par cœur mais personne ne dispose d’un texte écrit. On prétend qu’un manuscrit a circulé entre les transmetteurs de ce genre. Toutefois, malgré mes enquêtes auprès du dernier informateur qui existait, je n’ai pu le retrouver.
Cet article a donc pour objet de présenter un poète Comorien qui a vécu au 19è siècle : سَيِّدُ حَيْدَرُ ابْنِ سَيِّدِ عَيَّالُ آلُ الْمَسِيلَى آلُ بَا عَلَوِي Saïd Haïdar ben Saïd Anyyali Al Masîlâ Âl Bâ ‘Alawî. On n’ignore point que l’ancienne société arabe a eu ses écoles et ses transmetteurs. Ceux-ci sont les auxiliaires indispensables du poète ; ils transmettent la tradition orale. Notre poète a eu ses transmetteurs qui savent ses chants, les chantent à chaque occasion et en font la renommée. Certains transmetteurs s’initient à la composition poétique et s’ils en possèdent le don ou l’inspiration, ils ne peuvent manquer à devenir, à leur tour, poètes comme notre informateur Ahmad ben Saïd Abdallah Sidi Al Ahdal.
Enfin, à l’époque du poète, les transmetteurs lui formaient un groupe voire même un clan au village parmi ceux qui forment l’aristocratie d’origine africaine (Beja ou Bedja), perse ou chirazienne (Al Madua) et arabe (Al Ahdal et Al Bâ ‘Alawî composé des Al Masîlâ, Al Sheikh Abû bakr ben Sâlim, Al Saqâf, etc.) pour propager ses vers et ont dû parfois faire subir à ces chants des modifications au niveau de la déclinaison grammaticale arabe (اَلْإِعْرَاب al-’i‘râb).