Paroles intérieures de migrantes

Catherine PAULIN – Stéphanie SMADJA. Hermann – Monologuer. Essai. 2020. 9791037003218

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Hermann
Stéphanie SMADJA.

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4ème de couverture
La question de la migration constitue aujourd’hui un enjeu mondial. Au Centre humanitaire d’Ivry, cinq femmes ont accepté d’enregistrer de façon anonyme leur discours intérieur. À partir de portraits de voix intérieures, la dimension humaine dans toute son universalité mais aussi dans sa singularité rapproche tout un chacun de ces personnes, parfois perçues comme indésirables. L’objectif de ce bref essai, dans une perspective de recherche-action, rejoint totalement celui de Médecins du Monde. Ainsi, explique Jeanine Rochefort, la devise de MdM n’est-elle plus « soigner et témoigner » mais « soigner pour témoigner ». La voix intérieure de Jeanine Rochefort, seul portrait de voix intérieure qui n’est pas anonyme, sert de fil directeur à un essai à portée socio-politique. La rencontre de trois membres du programme Monologuer, la responsable de la délégation Île de France de Médecins du Monde et deux linguistes co-auteurs de La Parole intérieure en prison permet de confronter ces expériences de vie complexes à trois regards complémentaires.

Vava la tortue et Léna la baleine – Les rebelles de l’océan

Agnès FARRUGIA (Texte) – Florence LAFLEUR (Illustrations). Éditions Orphie – Kanèl. Album jeunesse. 2020. 9791029803758

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Florence LAFLEUR

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4ème de couverture
Léna est une baleine à bosse qui voit la vie en rose. Depuis l’Antarctique, elle va entreprendre un long voyage vers les eaux chaudes de l’océan Indien à la recherche d’un amoureux. Elle va croiser la route de Vava la tortue qui va devenir son amie. Une traversée agréable jusqu’à ce qu’elles tombent sur des humains pas bien respectueux de l’environnement. Ensemble, elles vont agir…

Une jeunesse à La Réunion

Yvette PONGÉRARD PALACH. Les Éditions du Volcan – Parcours. Récit. 2020. 9791097339241

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Les Éditions du Volcan
Yvette PONGÉRARD PALACH

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4ème de couverture
Lorsque Yvette Pongérard voit le jour, le 22 août 1928, La Réunion est une colonie française administrée par un gouverneur disposant d’une large autonomie. La localisation de cette île du sud-ouest de l’océan Indien dans l’archipel des Mascareignes, à 700 kilomètres à l’est de Madagascar et à 170 kilomètres au sud-ouest de l’île Maurice, ne favorise pas les communications avec la métropole, distante de plus de 10 000 kilomètres. Il faut voyager plusieurs semaines à bord d’un bateau pour rallier la lointaine colonie. Ce n’est qu’en 1925 que la première liaison Marseille – Le Port en paquebot a été inaugurée.
L’île a alors une vocation essentiellement agricole et produit du sucre, de la vanille, du géranium, de l’ylang-ylang, du café, du cacao, largement exportés vers la métropole, ainsi que les fruits et les légumes indispensables à la nourriture de sa population. Le réseau routier est embryonnaire. Les voitures sont rares. Une seule ligne de chemin de fer existe, sur une partie de la côte. Les Réunionnais se déplacent à pied, parfois à cheval, et transportent les marchandises dans des charrettes tirées par des bœufs.
Ce n’est qu’en 1946 que La Réunion acquiert le statut de département français d’outre-mer. La modernisation du département interviendra plus tard, à compter des années 1960.La petite Yvette grandit dans ce contexte. Ses parents, Adéla et Gonzague, exploitent une vaste propriété agricole de plusieurs dizaines d’hectares, qui s’étend du battant des lames au sommet des montagnes, au lieu-dit La Ravine-à-Malheur, sur le territoire de la commune de La Possession, au nord-ouest de l’île. Mais l’étendue de la propriété ne garantit pas les ressources. Tout le travail se fait à la main. Adéla et Gonzague ont décidé d’avoir une famille nombreuse et mettent un point d’honneur à donner à leurs enfants une éducation de qualité en y consacrant leurs revenus. Parfois un cyclone ruine les efforts d’une année entière. Il faut alors recommencer, lutter, persévérer avant de récolter les fruits de son labeur, heureusement aidé par une nature particulièrement généreuse. Les difficultés renforcent les liens entre les parents et les enfants et entre les frères et les sœurs.